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au fil delaune
24 août 2008

6 Août : ballade sur l’île.

On se lève un peu plus tard. Après le déjeuner, on enfile les baskets et on part en suivant les conseils de notre hôte se promener sur la petite colline à proximité. 300 m de haut pour 2,5 km de route : ça ne devrait pas poser de problèmes à un montagnard comme Lucien ! On part vers 11 heures la casquette vissée sur la tête car le soleil tape déjà fort. Pendant ce temps, Cécile et Marcel partent en taxi pour acheter un billet retour vers Bangkok et trouver un bungalow dans un autre coin de l’île.

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Les chemins sont très très pentus et pas toujours bien balisés. On arrive au premier sommet sans trop de mal. On y trouve des réservoir d’eau de pluie (croupie et pleine de tétards) d’où on a une vue superbe sur l’embarcadère et la ville. On décide de poursuivre un peu. On atteint assez vite le second petit sommet.

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Là le soleil tape fort et on commence à avoir faim. D’après la carte, on doit pouvoir rejoindre la ville. Sur la route en descendant on devrait croiser des guest house où on pourra certainement manger. On reste en contact avec Cécile grâce au talkie walkie. Elle a du mal à trouver quelque chose de correct à un prix raisonnable (70 euros).

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De notre côté, on se rend compte que la carte n’est pas à jour. On rencontre une fermière qui ramasse des noix de coco, retire l’écorce et met la noix dans un sac. Elle est habillée avec une robe crasseuse et un blouson type coupe-vent alors que le soleil cogne. Je me demande comment elle tient ! Dès qu’elle nous voit, elle nous fait signe : « no road, no road ! » On la rejoint mais elle ne sait rien dire d’autre. Effectivement, la route s’arrête en cul de sac ! Déception il va falloir rebrousser chemin ! On s’arrête un peu pour la regarder travailler. Lucien l’aide à rassembler ses noix de coco et on repart sur nos pas après moult discussions. Le ciel commence à s’assombrir et le vent à se lever : ça sent la douche ! Manquait plus que ça ! On rentre sur nos pas sans trainer. Ca semble moins long qu’à l’aller, forcément, mais en descente c’est plus dangereux. On fait attention. Je tiens Lucien par l’aisselle car il manque de tomber à chaque pas. On rejoint enfin la route : on est plus rassurés, mais il reste encore un peu de chemin à faire.

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On croise enfin une guest house qui semble tout à fait vide. On est accueilli par des chiens qui aboient. Je demande quand même si on peut avoir une glace ou un coca. Le proprio sort 2 cocas du frigo : ça fait du bien. On discute un peu. Il me dit qu’il organise en moyenne deux soirées par mois sur la piste de danse devant laquelle on est passés en entrant, en plein air donc. Il propose des bungalows rudimentaires sur un terrain très pentu. Il me dit que là haut on a une vue superbe. On n’a pas le courage d’aller vérifier. Il trouve bizarre de n’avoir aucun client. Je suis moins étonné. On finit enfin par rejoindre notre plage Aow Leuk : il était temps, il tombe des cordes ! Il est 15h30 passé. Lucien n’a plus très faim. On mange rapidement et il retrouve ses copains sur la plage une fois l’averse passée. Je me baigne un peu. Lucien n’a même pas envie. Ses copains ont prévus de faire un bowling ce soir. Je demande aux parents si on peut les rejoindre. Pas de pb. On se douche et on saute dans un taxi.

Le bowling, c’est aussi le mini-golf. D’ailleurs quand on arrive, Arto, le copain de Lucien est en train de jouer seul sur le parcours. C’est plus du hockey que du mini-golf : la balle n’a pas le temps de s’arrêter. Les enfants font le parcours. Puis on décide d’aller faire une partie de bowling. Il y a quatre pistes. Pas de système de ramassage de quilles ni de comptage de points, c’est un employé qui remet les quilles et renvoie la boule ! On rigole bien. Surtout que les cousins et les cousines d’Arto sont presque une douzaine ! Je discute avec les parents, très sympas (malgré leurs tatouages) . Ils me disent que les enfants vont tous manger au Café del Soldans,qui appartient à un pote et ils me proposent d’embarquer Lucien. J’accepte et reste un peu avec eux autour d’une bière. Assez vite, ils partent manger chez un ami qui a une maison « en haut de la colline » et me laissent. Je continue à pied à la recherche des enfants qui mangent à 500 m à peine. Quand j’y arrive, ils n’ont toujours pas mangé. J’en profite pour me commander un plat du jour (coucous !). C’est très bon mais les enfants sont fatigués (il est presque 22h00) il est temps de rentrer. Malheureusement, je croise Arto sortant des toilettes : il a eu un petit accident. Il en a partout, même sur le T shirt. Je lui demande ce qu’il s’est passé. Il fond en larme : « je vais me faire tuer ! Je vais me fais tuer !». Relax bonhomme ! je vais aller t’acheter des affaires propres, attends moi là. Je sors en courant dans la rue et réalise que j’ai certainement été un peu optimiste. Je rentre dans le premier magasin ouvert. Des t-shirts oui mais pas de pantalon et rien en taille enfant. Je fais quelques boutiques et finis par trouver mon bonheur. C’est quand même génial ! Je redescends. Arto et Lucien jouent aux échecs. Il a l’air d’avoir oublié. Je le traine dans les toilettes et le change. Ca lui va comme un gant : pantalon de pêcheur kaki et t-shirt gris avec un Gecko imprimé : il est encore mieux qu’avant ! On lève le camp. Un taxi a été affrété pour ramener les enfants à leurs parents sur la colline. Les plus grands vont en boîte … Je porte Lucien sur mes épaules : avec tout ça je n’ai pas eu le temps d’acheter des couches et des lingettes. Il faut trouver un 7/11. Y’en a un pas loin. On attrape le premier taxi venu direction Aow Leuk. Il ne nous reste plus qu’à monter les marches qui nous séparent de notre bungalow : dans le noir complet avec Lucien sur les épaules, c’est pas gagné. On retrouve enfin nos lits : on les a bien mérités !

 

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